Dicentrarchus labrax
Caractéristiques
Corps oblong, fusiforme à flancs légèrement comprimés
Gueule garnies de petites dents acérées
Présence de 2 nageoires dorsales dont la première est armée de rayons épineux.
Pointes operculaires tranchantes et piquantes
Epines recourbées vers l’avant sur les prés-opercules.
Coloration
Dos gris-bleu plus ou moins foncé, flancs gris argenté, ventre argenté, tâches brunes sur les opercules.
Taille
Poids
Habitat et moeurs
Poisson chasseur prospectant en bancs dès la fin de sa vie larvaire dans les différentes couches d’eau ( à tendance à coller le fond en vieillissant) et chassant dans les fonds de toutes nature, surtout dans les eaux brassées aux abords des roches, des rouleaux déferlants, courants, estuaires, lagunes, canaux et affectionnant les eaux saumâtres
Ce chasseur à tendance à suivre les mêmes itinéraires pour traquer ses proies.
Espèce côtière présente en Atlantique Nord Est, de la Norvège au Maroc, en Méditerranée et en Mer Noire.
Le bar est eurytherme, donc supporte des variations de température pouvant varier de 2/3° à 30/ 32°.
Il est aussi euryhalin, donc il peut subir de grandes variations de salinité.
Les périodes de ponte varient en fonction du milieu :
A partir du mois de décembre jusqu’en mars en Méditerranée, de février à mai dans le golfe de Gascogne et de mai à juin en Irlande.
Les frayères sont généralement situées près des anfractuosités rocheuses, à une profondeur inférieure à 10 mètres.
Sur le littoral méditerranéen, dès la première activité lunaire importante à partir de novembre, aux abords des étangs, des regroupements se forment pour aller pondre en pleine mer.
Après cette étape, les bars se rassemblent pour regagner les étangs.
Dans sa phase juvénile, le bar se nourrit de tous petits crustacés.
A partir d’une vingtaine de cm, celui-ci se gave de crabes et de crevettes.
A l’état adulte, il ingurgitera en priorité des poissons (sardines, anchois, sprats, harengs, tacauds), menu complété par des céphalopodes et mollusques.
L’activité de nourrissage se déroule aussi bien en période diurne que nocturne.
Techniques de pêche
Tout d’abord, quelle que soit la méthode que vous utiliserez (Surf Casting, Lancer, Traîne, etc.) pêcher ce poisson aussi fantasque qu'une perche et aussi combatif qu'une truite, cherchez en priorité l'« eau blanche », cela signifie l'écume d'une mer qui giflant rochers et sables mais en restant prudent !
Les techniques de pêche sont nombreuses et variées :
Palangre flottante et de fond, ligne de traîne, senne et chalut pélagique, lancer…
C’est en début d’année que la pression sur cette ressource halieutique se fait sentir.
En effet c’est pendant la période de frai que les bars se rassemblent et sont les plus vulnérables aux coups de chaluts pélagiques (engins conçu pour travailler entre 2 eaux, trainé en bœufs à l’aide de 2 navires, ne laissant aucune chance à notre poisson roi)!
Heureusement, certains pêcheurs professionnels se reconvertissent en « ligneurs » beaucoup plus respectueux de la ressources et mettant sur le marché une meilleur qualité de produit.
La senne quand à elle est un filet de coupe simple. Sur une des longueurs on installe les flotteurs et sur l’autre le lest. Une partie du filet, le sac, de forme rectangulaire est renforcée. C’est cette partie, la dernière affalée sur le pont, qui servira pour embarquer le poisson.
Le Bar d’élevage (aquaculture) :
L’élevage du bar présente une alternative à la pêche pour répondre à la forte demande des consommateurs. Cette méthode permet d’achalander plus facilement des produits et répond aux demandes au coup par coup.
Des élevages extensifs bien implantés dans les pays du sud de l’Europe repose essentiellement sur les particularités migratoires des barcets qui pénètrent dans les lagunes pour croître et en ressorte pour la reproduction.
D’autres élevages « semi-extensif » s’appuient sur une gestion améliorée du milieu d’élevage en créant des fosses d’hivernage permettant le refuge des poissons en cas de baisse de température de la strate supérieure de l’eau.
Les élevages intensifs, combines des installations plus complètes intégrant des écloseries, des nurseries, des installations de grossissement pour produire des poissons à un poids intéressant pour leur commercialisation.
Le Bar se prête bien à ces techniques d’élevage, et la collecte des pontes est possible à partir de reproducteurs sauvages.
La saison de ponte du bar se déroule sur trois ou quatre cycles, compris entre le mois de novembre et le mois d’avril à condition que la température de l’eau ne soit pas inférieure à 16°C, ni supérieure à 20°C.
Le zooplancton et / ou l’artémia constitue la nourriture principale du bar en écloserie.
Seulement 70% des juvéniles arrivent au stade de commercialisation.
Une exploitation de ce type s’échelonne sur 2 à 3 ans.
Le bar sauvage, qui, grâce à son alimentation riche et variée présente une bonne ressource nutritive riche en minéraux, oligo-éléments et vitamines.
Le bar d’élevage par contre, étant exclusivement nourri d’aliments à base d’huile de poisson, de farines de poisson et de céréales présente une qualité gustative inférieure.
Quelques techniques :
Pêche du bord :
Pêche au Surf Casting :
Sur matériel classique avec un moulinet garni de nylon 50/100e.
Bas de ligne en nylon de même diamètre comportant un plomb grappin de 80 à 150 g, 3 avançons en nylon 40 ou 45/100e de 20 cm de long, échelonnés à 50 cm d'intervalle, armé d'un hameçon simple n° 1 à 3/0.
Esches. crabe mou, lanière d'encornet, arénicole, sardine ou lançon...
Meilleures saisons. Mars-avril et septembre-octobre dans la Manche et sur les côtes bretonnes. Début et fin de l'hiver dans le Sud-Ouest et en Méditerranée.
Meilleurs spots. Couloirs sablonneux entre deux bancs de roches: parages des embouchures: plages sablonneuses parsemées de rochers isolés ou de groupes de roches contre lesquels la mer brise.
Meilleurs périodes. A marée montante, surtout (en ce qui concerne la côte normande) depuis le début du Flot jusqu'à ce que la mer atteigne la pente de galets frangeant les sables en cherchant les bars qui cherchent leur proies généralement sous la troisième vague, c'est-à-dire à moins de 30 m du rivage progressivement recouvert par la marée.
Pêche au lancer
Matériel : Canne à lancer en carbone spécialement conçues pour la pêche du bar au lancer; c'est-à-dire à la fois suffisamment longues (4 m à 4 m 30) pour assurer un bon contrôle du leurre dans les rouleaux et suffisamment légères pour être maniées sans fatigue.
Moulinet. Moulinet à tambour fixe garni de 150 m de nylon 40/1 00e .
Bas de lignes :
Action de pêche. La pêche au lancer est pratiquée du bord, à partir des côtes bretonnes où les promontoires et les roches battus par la mer sont nombreux. L'action de pêche commence au début du Flot pour finir un peu après le début de Jusant, en lançant droit devant soi pour récupérer ensuite en lente dandine s'il s'agit d'un secteur presque uniformément sablonneux. Sur les secteurs rocheux parsemé de récifs et de « coureaux » (couloirs entre des roches), il faut d'abord repérer leur position et leur orientation avant que la marée ne les recouvre car, sur ces sites aussi excellents que dangereux pour le leurre, la réussite dépend bien davantage de la précision d'un passage en pleine écume au ras d'une roche ou dans une faille que de la distance du lancé.
Pêche en bateau.
Pêche à la traîne
Au bout du nylon en provenance du moulinet ou, à la manière des marins-pêcheurs, d'une ligne à main enroulée sur un simple plioir, un plomb-poire de 450 g à 1 kg (450 à 750 g s'il s'agit d'un nylon 60 à 70/100e en provenance d'un moulinet, 750 g à 1 kg s'il s'agit d'une ligne à main). Fixé à l'aide d'un clipot à 50 cm au-dessus du plomb, un bas de ligne ainsi composé:
15 m de nylon 80 à 100/100e raccordé à celui-ci à l'aide d'un bon émerillon, 5 m de nylon 50 à 60/100e.
Leurres: Anguillon de caoutchouc rouge, blond ou blanc selon les conditions du jour ou de la saison.
Cuillère ondulante chromée à palette légère et étroite de 60 à 90 mm.
Poisson-nageur; mais, s'il s'agit d'un poisson à bavette fixée devant le nez (par exemple, du genre Creek Chub), il faut alors placer le clipot à au moins une brasse au-dessus du plomb pour éviter l'accrochage.
Action de pêche:
C'est au jusant (marée descendante) qu'il faut pêcher; l'expérience nous enseigne que les marées de morte-eau sont préférables aux marées de vive-eau. L'action consiste, après avoir laissé filer le leurre au courant et descendu le plomb jusqu'à ce que l'on perçoive son toc sur le fond pour le relever ensuite d'une demi-brasse et reprendre contact de temps à autre avec la roche, à ramener à environ 5 à 7 km heure, en longeant au plus près le tombant des hauts-fonds rocheux et les récifs et en décrivant de larges huit sur les hauts-fonds parsemés de roches plus ou moins importantes et plus ou moins profondément immergées. Évidemment, comme la rentabilité de ce genre de pêche dépend principalement d'un passage précis au plus près de tous ces nids à bars, cela n'ira pas, avant que vous soyez familiarisé avec les lieux, sans la perte de quelques leurres. Mais, encore une fois, malgré l'inconvénient du long bas de ligne obligeant à terminer la lutte en halant le poisson à la main au lieu de se servir de la canne jusqu'au bout, je ne connais pas de moyen plus efficace. Cela ne doit pas vous empêcher, surtout quand les mouettes travaillent sur un haut-fond, de laisser filer une cuillère ondulante ou un poisson-nageur non plombés à 30 ou 40 m en aval du navire afin que le leurre navigue dans une zone plus ou moins proche de la surface. La présence de mouettes piquant vers celle-ci pour happer des petits poissons est un indice certain que des bars en font autant par-dessous.
Pêche à la dérive
Fixée au fil en provenance du moulinet à l'aide d'un émerillon, une mitraillette de 3 à 7 mouches blanches ou multicolores; et, au bout de celle-ci, un plomb fusiforme de 100 à 250 g... car, sur les fonds chaotiques où l'on pratique ce genre de pêche, remplacer ce plomb par une cuillère lourde conduirait inévitablement à accrocher plus de cailloux que de bars.
Remplacer la cuillère par un plomb
Action de pêche :
Remonter au moteur en amont d'un haut-fond rocheux, et se laisser dériver au-dessus jusqu'au tombant aval en dandinant la mitraillette au ras du fond; ce qui permet non seulement d'y accrocher des bars et, aussi, de magnifiques morues, mais d'en connaître le relief
Pêche à la ligne flottante
Sur le fil en provenance du moulinet, un bouchon coulissant capable de soutenir une plombé de 15 à 20 g, un brin de laine-butée ou un élastique réglable à volonté selon la hauteur d'eau et l'olive correspondante; et, raccordé au corps de ligne à l'aide d'un émerillon, un bas de ligne de 30 à 40 cm de long, en nylon 40 à 50/100e. armé d'un hameçon simple n° 1 à 3/0.
Esches. Crabe mou, bouquet mort ou vivant, vifs (loche, lançon, corlazo etc.) accrochés en travers du dos; voire même, grosse bouchée de boyaux de sardine ou arénicole.
Action de pêche :
Flotteur réglé de telle façon que, selon le moment de marée, l'esche évolue à 1 ou 2 m au-dessus du fond, laisser dériver celle-ci dans la zone d'eau blanche en aval des roches battues par la mer, ce procédé permettant, surtout en péchant au vif, d'y surprendre un gros bar solitaire.
Taille marchande
Recettes
Recettes culinaires :
Bar au court-bouillon :
Cuire dans un court-bouillon au vin blanc en comptant environ un quart d'heure de cuisson par livre {d'une cuisson à eau tout juste frémissante et non pas à gros bouillon); égoutter et servir entouré de pommes vapeur accompagnées d'une sauce blanche ou nappées de crème fraîche.
Bar grillé au fenouil :
Une fois le « Bar » vidé, lavé à l'eau salée et séché, ciseler les deux flancs, mettre 2 ou 3 brindilles de fenouil à l'intérieur, saler, poivrer et, en le retournant de temps en temps, le laisser mariner dans de l'huile d'olive au moins une demi-heure avant de le griller à feu doux sur feu de sarments ou au barbecue, quelques brindilles de fenouil pouvant être jetées à même le feu ayant la fin de la cuisson. Servir avec une sauce béarnaise ou un beurre maître d'hôtel.
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